AYA NAKAMURA

Née Aya Danioko en 1995 à Bamako, puis élevée à Aulnay-sous-Bois, Aya Nakamura n’a pas attendu qu’on lui ouvre les portes de l’industrie musicale.

Les débuts de Aya Nakamura

Dès ses premiers titres publiés sur Facebook, Aya Nakamura impose un ton unique. Elle joue avec les silences autant qu’avec les notes. Ses mots, souvent raccourcis, forment un français hybride qui emprunte à l’argot, au bambara — la langue de ses origines maliennes — ainsi qu’à l’autotune, utilisé comme une texture sonore plus que comme un artifice. De plus, rien n’est laissé au hasard : même dans ses refrains les plus légers, le fond reste intact. Elle raconte des histoires, esquisse des portraits et évoque des situations où la fragilité côtoie la force, avec une désinvolture qui deviendra rapidement sa signature.

En 2017, Comportement agit comme un révélateur. Ce titre s’impose sur les ondes et dans les playlists, démontrant qu’Aya sait fédérer un public large sans renier ses codes. Cependant, c’est en 2018, avec Djadja, que tout bascule. L’hymne devient viral, franchit les frontières linguistiques et s’impose en tête des charts européens. Très rapidement, la chanson s’invite aussi bien dans les clubs que dans les mariages, dans les casques des adolescents comme sur les réseaux sociaux. Bien que l’histoire racontée soit très personnelle, elle devient universelle, preuve que l’authenticité traverse les barrières culturelles.

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